XIXe-XXIe siècles
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Sommaire / Contents : Le XIXe siècle en lumière : redécouverte et revalorisation de l'enluminure en France au temps du livre industriel – M. JACOB, « Introduction » – Les Précurseurs – A. RITZ-GUILBERT, « François-Roger de Gaignières, un passeur du Grand Siècle pour l’histoire de l’enluminure médiévale » ; F. MANZARI, « L’Essai sur l’art de vérifier l’âge des miniatures des manuscrits de l’abbé Rive : le projet manqué d’une histoire de l’enluminure et la naissance des fac-similés de miniatures au XVIIIe siècle » ; S. MORETTI, « "Art ingénieux qui donne de la couleur et du corps aux pensées" : Jean-Baptiste Seroux d’Agincourt et l’enluminure médiévale » ; G. TOSCANO, « Aubin-Louis Millin et l’art de l’enluminure. À propos de quelques manuscrits étudiés en Campanie en 1812 » – Le regard des érudits – C. DENOËL, « Généalogie de l’histoire de l’enluminure du haut Moyen Âge au XIXe siècle : entre normativité classique et approche ethnique » ; J. BOUQUILLARD, « Les fac-similés lithographiés d’enluminures publiés sous la Monarchie de Juillet par le comte Auguste de Bastard » ; F. HENRYOT, « Le livre d’heures saisi par l’érudition au XIXe siècle » ; N. ROMAN, « Paul Durrieu (1855-1925), l’œil d’un historien. La leçon de méthode à Émile Mâle » – Collections et marché de l'art – C. de LALANDE, « Thomas Dobrée ou l’exigence d’un collectionneur » ; H. JACQUEMARD, « Les manuscrits enluminés de la collection du duc d’Aumale : l’héritage et le goût » ; L. CLEAVER, « William Morris’ Medieval Manuscript Collection and the Trade in Illuminated Manuscripts c. 1891-1914 » ; A. RAIS, « How to sell a Carolingian illuminated manuscript in the nineteenth century? The Basle book-dealer J. H. von Speyr-Passavant and the Moutier-Grandval Bible » ; G. MARIÉTHOZ, « L’histoire mouvementée de la Bible de Pierre de Pampelune » – Les artistes de l'enluminure médiévale – L. FAURIAC, « Une pratique de l’infiniment petit : le monde enluminé de Gustave Moreau » ; C. YVARD, « Le Roman de Guillaume d’Angleterre d’Eugène Steger (Londres, Victoria and Albert Museum, MSL/1995/6) » ; P.-G. GIRAULT, « Faux et faussaires : autour du prétendu "Spanish Forger" » ; F. TIXIER, « Un fou de lettres ? Les "abécédaires" et autres enluminures médiévales de Jules Maciet au musée des Arts décoratifs de Paris » – Études d'histoire du livre – A. ROBERT, « Les avatars d’un bois gravé (l’auteur écrivant, 1490-1850) » ; R. ADAM, « Christophe Plantin et les certificats d’aptitude délivrés aux membres de la communauté typographique des anciens Pays-Bas : censure, techniques et savoirs » ; M. MALHERBE, « Naissance et essor d’une "micro-édition" spécialisée au XVIIIe siècle : les stampe dal foro de la République de Venise » ; P.-L. PINAULT, « "Curiosités", "mélanges", "variétés"… Le recueil bibliographique comme genre mineur dans l’édition française du XIXe siècle » ; M. M. DEAECTO, « De la démocratie en France (janvier 1849) de François Guizot : affinités politiques, fortune éditoriale et réception au Brésil » – Livres, travaux et rencontres – Livres reçus (2018-2021).
Sommaire / Contents : Le XIXe siècle en lumière : redécouverte et revalorisation de l'enluminure en France au temps du livre industriel – M. JACOB, « Introduction » – Les Précurseurs – A. RITZ-GUILBERT, « François-Roger de Gaignières, un passeur du Grand Siècle pour l’histoire de l’enluminure médiévale » ; F. MANZARI, « L’Essai sur l’art de vérifier l’âge des miniatures des manuscrits de l’abbé Rive : le projet manqué d’une histoire de l’enluminure et la naissance des fac-similés de miniatures au XVIIIe siècle » ; S. MORETTI, « "Art ingénieux qui donne de la couleur et du corps aux pensées" : Jean-Baptiste Seroux d’Agincourt et l’enluminure médiévale » ; G. TOSCANO, « Aubin-Louis Millin et l’art de l’enluminure. À propos de quelques manuscrits étudiés en Campanie en 1812 » – Le regard des érudits – C. DENOËL, « Généalogie de l’histoire de l’enluminure du haut Moyen Âge au XIXe siècle : entre normativité classique et approche ethnique » ; J. BOUQUILLARD, « Les fac-similés lithographiés d’enluminures publiés sous la Monarchie de Juillet par le comte Auguste de Bastard » ; F. HENRYOT, « Le livre d’heures saisi par l’érudition au XIXe siècle » ; N. ROMAN, « Paul Durrieu (1855-1925), l’œil d’un historien. La leçon de méthode à Émile Mâle » – Collections et marché de l'art – C. de LALANDE, « Thomas Dobrée ou l’exigence d’un collectionneur » ; H. JACQUEMARD, « Les manuscrits enluminés de la collection du duc d’Aumale : l’héritage et le goût » ; L. CLEAVER, « William Morris’ Medieval Manuscript Collection and the Trade in Illuminated Manuscripts c. 1891-1914 » ; A. RAIS, « How to sell a Carolingian illuminated manuscript in the nineteenth century? The Basle book-dealer J. H. von Speyr-Passavant and the Moutier-Grandval Bible » ; G. MARIÉTHOZ, « L’histoire mouvementée de la Bible de Pierre de Pampelune » – Les artistes de l'enluminure médiévale – L. FAURIAC, « Une pratique de l’infiniment petit : le monde enluminé de Gustave Moreau » ; C. YVARD, « Le Roman de Guillaume d’Angleterre d’Eugène Steger (Londres, Victoria and Albert Museum, MSL/1995/6) » ; P.-G. GIRAULT, « Faux et faussaires : autour du prétendu "Spanish Forger" » ; F. TIXIER, « Un fou de lettres ? Les "abécédaires" et autres enluminures médiévales de Jules Maciet au musée des Arts décoratifs de Paris » – Études d'histoire du livre – A. ROBERT, « Les avatars d’un bois grav© (l’auteur écrivant, 1490-1850) » ; R. ADAM, « Christophe Plantin et les certificats d’aptitude délivrés aux membres de la communauté typographique des anciens Pays-Bas : censure, techniques et savoirs » ; M. MALHERBE, « Naissance et essor ’une "micro-édition" spécialisée au XVIIIe siècle : les stampe dal foro de la République de Venise » ; P.-L. PINAULT, « "Curiosités", "mélanges", "variétés"… Le recueil bibliographique comme genre mineur dans l’édition française du XIXe siècle » ; M. M. DEAECTO, « De la démocratie en France (janvier 1849) de François Guizot : affinités politiques, fortune éditoriale et réception au Brésil » – Livres, travaux et rencontres – Livres reçus (2018-2021).
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TABLE DES MATIÈRES
Introduction. Vincent Debaene, Éléonore Devevey, Nathalie Piégay, Archives et création. Jalons pour une histoire récente
I. Éléonore Devevey, « Penser / classer » - « archiver / créer » : Georges Perec, un cas témoin ?
II. Nathalie Piégay, Les goûts de l’archive. Quatre usages des archives dans la création littéraire
III. Raphaël Jaudon, Le temps spectral de l’archive. Regarder les Histoire(s) du cinéma de J.-L. Godard en 2020
IV. Julien Bondaz, Continuer de creuser. L’archive, la mine et le terrain dans l’oeuvre de Sammy Baloji
V. Vincent Debaene, Du document à l’archive. Sciences de l’homme et littérature, xixe-xxie siècles
VI. Jean-François Bert, L’histoire des savoirs : quelle pratique des archives ? Étude de cas et perspectives
VII. Carolina Topini, Les archives du genre. Déjouer l’effacement
VIII. Jérôme David et Radu Suciu, La relance numérique des archives : retour sur le Bodmer Lab
Appendice : Hal Foster, « Une pulsion d’archive »
Bibliographie
Index nominum
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TABLE DES MATIÈRES
Message d'Ignazio Cassis, Conseiller fédéral, chef du Département fédéral des affaires étrangères
Message de Dr Lina Mendoni, Ministre de la culture et des sports du Gouvernement grec
Message de SE Ekaterini Xagorari, Ambassdrice de Grèce en Suisse, et d'Alexandros Yennimatas, Consul général de Grèce à Genève
Message de Serge Dal Busco, Président du Conseil d'État de la République et du Canton de Genève
Message de Sami Kanaan, Conseiller administratif chargé du Département de la culture et de la transition numérique
Introduction par Pascal Couchepin, ancien Conseiller fédéral, Président de la Fondation Hardt et de la Fondation de l'École suisse d'archéologie en Grèce
Avant-propos par Béatrice Blandin, Conservatrice au Musée d'art et d'histoire, Commissaire de l'exposition
PARTIE 1
LE PARTAGE DE L'EUROPE ET LES ENJEUX POUR LA SUISSE
Les traités post-napoléoniens et la Suisse
Les traités post-napoléoniens et Genève
Jean Capodistrias et ses relations personnelles avec la Suisse
PARTIE 2
LA RÉVOLUTION GRECQUE ET LE MOUVEMENT PHILHELLÈNE EN EUROPE
La domination ottomane et le mouvement de l'indépendance
Le mouvement philhellène en Suisse
Jean-Gabriel Eynard coordinateur des Comités philhellènes en Europe
Manifestations et ventes en faveur des Grecs, à Genève
Les artistes européens face à la Guerre d'indépendance : le rôle de Delacroix
Les productions industrielles à thèmes philhellènes
PARTIE 3
CRÉATION DE L'ÉTAT GREC
Capodistrias : le programme gouvernemental
La première Banque nationale (1828-1834)
Capodistrias dans l'idéologie néohellénique
PARTIE 4
L'AMITIÉ GRÉCO-SUISSE AU FIL DU TEMPS
Les liens entre la Suisse et la Grèce au fil du temps
ANNEXES
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TABLE DES MATIÈRES
Remerciements
In memoriam André Lacaux
Introduction, par Laurent JENNY
PREMIÈRE PARTIE : JEAN-YVES POUILLOUX
AL
D’Ouest en Ouest
Trois notes brèves
Un regard sans qualités
Le Point-du-jour
Écrire l’expérience du visible. Discours prononcé le 3 décembre 1994 lors de la soutenance de thèse sur travaux
Alexandre HOLLAN, Le bois des trois Grâces
DEUXIÈME PARTIE : ÉVEILS
André LACAUX, Continuité et discontinuité dans le parcours et l’oeuvre
de Jean-Yves Pouilloux
Claude BURGELIN, Genèse et parcours de Jean-Yves Pouilloux
Antoine COMPAGNON, Lire Montaigne avec Jean-Yves Pouilloux
Elisabeth LADENSON, Monsieur Pouilloux
Guillaume ANDREUCCI, Jean-Yves Pouilloux professeur
Guillaume BÉHAGUE, Nous n’avons pas encore su découvrir ce que c’est qu’un ami
Amélie JAOUEN, Cépage rare
Pierre LOISEAU, Hommage à M. Pouilloux
Stéphane BARTHE, Jean-Yves Pouilloux : rencontres avec la littérature
Yves DARRIGRAND, Jean-Yves Pouilloux et les cafés philo d’Orthez
TROISIÈME PARTIE : LE PENSEUR ET LE LECTEUR
Olivier GUERRIER, Autour de Montaigne, une vérité singulière
Laurent JENNY, JYP et « nous »
John D. LYONS, « Déjà, et depuis toujours » : Jean-Yves Pouilloux et
le moment de l’écriture
Patrick HOCHART, L’arbre de Jean-Yves
Jaume CASALS PONS, Pouilloux poète
Régis LEFORT, À l’écoute de l’arbre avec le poème
Charles MÉLA, Le stéréoscope intérieur
Michel SANDRAS, Jean-Yves Pouilloux lecteur des Fleurs bleues
David DIOP, Divagations dans la brousse : à propos d’un roman d’Amos Tutuola
Régis SALADO, Relire le Livre de l’intranquillité de Fernando Pessoa, avec Jean-Yves Pouilloux lisant Les Essais de Montaigne
Thomas BARÈGE, Scènes d’éveil dans la poésie contemporaine : un nouveau topos poétique ?
Anne-Élodie MEUNIER, Jean-Yves Pouilloux et Pierre-Albert Jourdan
Francis JAURÉGUIBERRY, La sociologie c’est bien mais, dans bien des cas, la littérature, c’est mieux
QUATRIÈME PARTIE : AMIS POÈTES
Jacques ANCET, Montagne
Michel DEGUY, Nouvelle lune
Bibliographie sélective
Index des auteurs, des artistes et des personnalités
Tabula gratulatoria
Montaigne, Rabelais, Proust, Queneau, Borgès, Paulhan…
Les mots, les arbres, le regard.
Mai 68 et le bouddhisme.
L’université, la solitude, la poésie.
Des amis, des élèves devenus maîtres ou professeurs.
Un monde divers et ondoyant dont l’unité tient à celle d’une perception, à la vie d’un esprit universel et singulier dont la rencontre ne fut jamais sans conséquences. Cet hommage quête la présence de Jean-Yves Pouilloux, éveilleur, poète, passeur, lecteur des choses et de leur transfiguration artistique, théoricien de la littérature, ami.
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CONTENTS
Preface
PART I: THE STRANGE HISTORY OF “BAKHTINIANISM”
1. The first life of Bakhtin and his Circle
1. Bakhtin’s trajectory
1.1. Childhood and education
1.2. Nevel and Vitebsk (1918-1924)
1.3. Leningrad (1924-1929)
1.4. Bakhtin’s arrest and the publication of the first Dostoevsky book
1.5. Kostanay and Saransk
1.6. Savelovo (1937-1945)
1.7. The return to Saransk and the defense of the thesis on Rabelais
1.8. From Saransk to Moscow: the consecration of the man and his work
2. The members of the Bakhtin Circle
2.1. Portraits of members not involved in the affair of the disputed texts
2.2. Portraits of Voloshinov and Medvedev
3. Some provisional assessments
2. The initial reception of the “rediscovered texts”
1. The situation before the revelation of the affair
2. The initial reception of the disputed texts
2.1. The dismissal of Ivanov’s claims
2.2. Support for Ivanov’s theory and early interpretive excesses
2.2.1. The French reception
2.2.2. The first Americans rally to the cause
3. The first receptions of the texts signed by Bakhtin
4. Synthesis: The “disputed texts” in the 1960s and 1970s.
3. The irresistible rise of Bakhtin and his oeuvre
1. Ivanov’s glorifying article (1973/1975)
2. Todorov’s decisive intervention (1981)
2.1. Bakhtin, “the twentieth century’s greatest literary theorist”
2.2. The disputed texts
2.3. Assembling the Bakhtinian corpus
2.3.1. Bakhtinian epistemology
2.3.2. The theory of the utterance
2.3.3. Dialogism and intertextuality
2.3.4. The theory of literature
2.3.5. Bakhtin’s philosophical anthropology
3. Clark & Holquist’s Mikhail Bakhtin (1984), or the heights of hagiography
3.1. The groundbreaking work of a thinker of genius
3.2. The disputed texts
3.3. The analysis and interpretation of the reconstituted Bakhtinian corpus
4. Concluding remarks
4 The Blossoming of the Bakhtin Industry and its literary and political squables
1. The positions taken in the early 1980s.
1.1. Reservations about the status of the Bakhtinian corpus
1.2. Reservations about the affair of the “disputed texts”
2. The positions taken after Clark & Holquist’s Mikhail Bakhtin
2.1. Positive reviews
2.2. Critical positions
3. Morson & Emerson enter the fray
3.1. Criticizing the Bakhtin Industry
3.2. Morson & Emerson’s new Bakhtin
3.2.1. The analysis of Bakhtin’s first writings
3.2.2. Trenchant criticism of the theory of Bakhtin’s sole authorship
3.2.3. Morson & Emerson’s underlying argument
3.2.4. The ambiguities of the analysis of the “Bakhtinian” corpus
4. Literary, epistemological and political disputes
4.1. The relations of influence among the members of the circle
4.2. Bakhtinian epistemology: phenomenology or Marxist dialectics?
4.3. The political implications of the Bakhtinian corpus
5. Some provisional remarks
5. The final declarations of the “witness” Bakhtin
1. Bakhtin’s account according to Bocharov and Kozhinov
1.1. The affair of the disputed texts
1.1.1. Bakhtin’s letter of January 10, 1961
1.1.2. The conversations of the 1970s.
1.2. Bakhtin’s strange relation to “his” first Dostoevsky book
1.3. The new “historical facts” about the crucial year of 1929
2. The interviews with Duvakin
2.1. Bakhtin’s religious and political commitments in the 1920s.
2.2. Bakhtin, his circles and his friends
2.3. The first edition of Problems of Dostoevsky’s Art and the circumstances surrounding its re-publication
3. Paths to the probable truth
3.1. The affair of the disputed texts: a tissue of lies and an insidious fraud
3.2. The reasons for the fraud
3.3. From lies … to madness
6. Appeals to history and their strange effects on Bakhtinianism
1. The reconstruction of Bakhtin’s life and work
1.1. Bakhtin’s second life
1.2. The problematic origin and dating of Bakhtin’s texts
1.3. Bakhtin’s numerous unacknowledged borrowings
2. The second life of Voloshinov, Medvedev and their works
2.1. Putting Voloshinov and Medvedev’s work in context
2.2. Medvedev and Voloshinov’s professional relationships with Bakhtin
3. The poison of lies
3.1. More rewriting of history and interpretive madness
3.2. Making allowances for Bakhtin and his promoters’ lies
3.3. Making allowances for Bakhtin’s plagiarism
3.4. Remaining silent about misappropriated authorship
4. The strange ethics of some Bakhtinians
PART II: A COMPARATIVE ANALYSIS OF THE WORKS OF BAKHTIN, VOLOSHINOV AND MEDVEDEV
Introduction
7. Bakhtin’s early work
Preliminary remarks
1. The motives behind Bakhtin’s “philosophy of the act"
1.1. The crisis of human culture
1.2. Denying the relevance of all formal knowledge
1.2.1. The critique of psychology
1.2.2. The critique of ethics
1.2.3. The critique of the philosophy of culture
2. Bakhtin’s philosophical project
2.1. A philosophy of life
2.2. A “non-epistemological” philosophy
2.3. A totally subjective “first philosophy”
3. The specific domain of the philosophy of the act
3.1. Life, act, event
3.2. Life, experience and representation
3.3. Singularity and responsibility
3.4. The emotional-volitional tone, truth and language
3.5. Values and architectonics
4. Aspects of a philosophy of aesthetic activity
4.1. Some aspects of “author and hero”
4.1.1. From the performed act to the soul
4.1.2. The author as high priest of divine exotopy
4.1.3. “Bad authors”
4.2. Some aspects of “The Problem of Content”
4.2.1. The critique of formalism and the Bakhtinian counter-project
4.2.2. Content, material and form
5. Towards a conclusion
5.1. Does Bakhtinian “philosophy” merit the name?
5.2. The foundations of Bakhtinian ideology
5.3. Bakhtin’s early aesthetics
8. Voloshinov’s oeuvre
1. A firm grounding in Marxism
2. Psychology
2.1. The “crisis” of psychology
2.2. The critique of biological reductionism and subjective idealism
2.3. An objectivist psychology that can account for consciousness
2.4. Language and the sign as the bases of the psyche and consciousness
3. Aesthetics and literary discourse
3.1. Aesthetics as a sociological issue
3.2. A detour via everyday speech
3.3. How literature works
4. Discourse analysis
4.1. Discourse as the manifestation of social psychology
4.2. The “fictional” character of language
4.3. Speech and utterances as social phenomena
4.4. The methodological program
5. The major themes
5.1. The radical critique of subjectivist and phenomenological approaches
5.2. The focus on speech genres
5.3. Dialogism
5.4. The social and historical values of signs
5.5. Interactions among language, discourse and situation: the “theme”
5.6. The relations among form, content and material in poetic discourse
5.7. Polyphony in poetry and everyday language
6. Conclusion: a foundational work
9. Medvedev’s The Formal Method in Literary Scholarship
1. Constructing a science of literature
1.1. A resolute and critical form of Marxism
1.2. Appraising literary scholarship
1.3. A science of ideology
1.4. The principles of sociological poetics
2. The critique of formalism
3. Sociological poetics
3.1. The object of a science of literature
3.2. Social evaluation and the literary work
3.3. Literary scholarship as a science of human life
4. Final evaluation
10. Bakhtin’s early writings and the work of Medvedev and Voloshinov
11. The problem of the two versions of the Dostoevsky book (1929 and 1963)
1. The 1929 edition
1.1. An academic approach to Dostoevsky’s polyphony
1.2. Three ambivalent chapters
1.3. Applying discourse analysis to Dostoevsky’s work
2. Bakhtin’s criticism of “his” book and the project for rewriting it
3. Some aspects of the rewritten version
3.1. Eliminating the sociological perspective
3.2. An attempted ideological reorientation
4. Commentaries and interpretations
12. On the status of the later work signed by Bakhtin
1. Truly apocryphal texts
2. The reformulation and transformation of the foundational themes
2.1. Speech genres
2.2. The active-responsive nature of the utterance
3. Bakhtin’s late hermeneutics
4. The return of a truly Bakhtinian philosophical ideology
5. The very ambivalent relation to Dostoevsky’s work
6. Conclusions
Conclusion
Bibliography
Translator’s Postface
Index
The (presumed) author of books on Dostoevsky and Rabelais, Mikhail Bakhtin was elevated to the rank of “the greatest theoretician of literature in the twentieth century” by a two-pronged process: the publication of a number of his old manuscripts, and the assertion that he was also the true author of most of the texts published in the 1920s under the names of his “friends” P.N. Medvedev and V.N. Voloshinov, who both died at an early age. Even though the theory of authorial substitution rests entirely on the declarations of Bakhtin, this dual process gave birth to the “Bakhtin Industry,” involving the elaboration of extremely creative hypotheses as to how exactly the works signed by his friends were written, and numerous studies aiming to demonstrate the unity and coherence of the Bakhtinian corpus.
But at the end of the 20th century, the publication of archival texts and interviews with Bakhtin revealed that he had lied about his biography and about his participation in the writing of the disputed texts. Further research showed that the supposed dates of his early manuscripts had been falsified, and that many of these writings consist largely of plagiarism.
Jean-Paul Bronckart and Cristian Bota’s conclusions lead us to investigate the motivations behind Bakhtin’s usurpation of other people’s work, as well as the true origin of the various texts that appeared under his name. They also call for reflection as to why belief in the existence of a single and homogeneous Bakhtinian corpus persists among many literary scholars, alongside their continued celebration of its author’s many-sided genius.
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Abordées dans une perspective pragmatiste, les œuvres de Rimbaud, Mallarmé et Valéry entrent en dialogue avec une idée défendue à la fin du XIXe siècle par le philosophe William James, la « volonté de croire ». En mettant en jeu et parfois en danger la valeur, l’efficacité ou les pouvoirs de la parole poétique, les trois poètes interrogent en effet la nature des croyances que nous entretenons à l’égard des œuvres. Leur pensée est présentée ici à travers la lecture d’interventions métapoétiques, mais aussi de poèmes, dont la réflexivité est discutée.
La poésie est-elle à l’origine d’un désir de croire ? Son écriture, sa réception, son partage sont-ils régis par le « plaisir que nous voulons prendre » (Mallarmé) ? Relèvent-ils d’autres formes de volonté qui pourraient être de nature éthique ou politique ? Ce livre questionne notre attachement à certains poèmes, et plus généralement le crédit que nous accordons à la poésie.
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En juin 1972 Le Monde consacre un dossier spécial à « Littérature et pollution ». L’occasion est fournie par la Conférence de Stockholm, qui établit les bases de la gouvernance mondiale de l’environnement. Quelques mois plus tard paraît en France le premier numéro de La Gueule ouverte. Mensuel écologique, à travers lequel Pierre Fournier, dessinateur libertaire et antinucléaire venu d’Hara Kiri, tente de sensibiliser ses amis gauchistes à l’écologie. C’est au même moment que Pierre Gascar publie Le Présage, un recueil de récits intégralement consacré aux lichens. Gascar, qui dans la décennie qui entoure 1972 fait paraître ses livres majeurs, choisit de voir dans la disparition de ces organismes extrêmement sensibles à la pollution le signe de la détérioration de l’environnement. Avec ce livre, il place l’écologie naissante au cœur de la littérature la plus exigeante.
Ironiquement, c’est au moment où Gascar fait résonner ce que nous considérons aujourd’hui comme un enjeu de société majeur, qu’il va progressivement tomber dans l’oubli. L’estime de Kenzaburo Ôé, des dizaines de livres publiés chez Gallimard, un Prix Goncourt remporté en 1953 et le Grand Prix de l’Académie obtenu en 1969 n’y changeront rien, pas plus qu’un engagement social généreux qui date du Front Populaire. Gascar s’est effacé de nos mémoires, balayé par l’esthétique des Nouveaux Romanciers avec lesquels il entretenait pourtant un dialogue fertile. Ignoré par un monde littéraire longtemps indifférent à l’écologie.
Cinquante ans après l’année qui constitue le moment pivot marquant la prise de conscience environnementale, il est temps de lire enfin Gascar. Son imaginaire, qui doit autant à une sensibilité pour la nature remontant à une enfance campagnarde qu’à une révolte face à la manière dont l’homme maltraite l’environnement, résonne aujourd’hui avec d’autant plus de force qu’elle est portée par une écriture des sens particulièrement apte à faire voir le monde dans sa matérialité.
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De 1904 à 1918, l’écrivain et voyageur Victor Segalen (1878-1919) travaille à la rédaction d’un traité systématique qu’il aurait appelé Essai sur l’Exotisme. Une Esthétique du Divers, mais qui ne sera pas publié de son vivant. Seule demeure aujourd’hui, de ce projet, une série complexe de notes prises au jour le jour, puis conservées à la Bibliothèque nationale de France : c’est sur le dossier manuscrit qu’a été établie ici, sur nouveaux frais, cette édition originale des brouillons de l’ouvrage en devenir.
Loin de toute réalisation définitive, et avec sa forme actuelle qui le rapproche d’un journal de travail, ce document apparaît comme capital pour comprendre la pensée et l’œuvre de Segalen. À l’heure où les sciences humaines et sociales interrogent l’identité et l’altérité, et où la question de la « diversité » agite les cultural studies, l’Essai sur l’Exotisme nous renseigne sur les élargissements que la notion classique d’interculturalité est susceptible de connaître. Il dessine ainsi une éthique particulière qui peut nous aider à considérer les questionnements de notre époque et à les réinscrire dans leur histoire conceptuelle.